
El presidente Bassirou Diomaye Faye en el XIX Foro Africano de Sistemas Alimentarios
Declaró que “para alimentarse, África tendrá que depender primero de sí misma”
ElDIGITALDECANARIAS/Dakar
El presidente de la República de Senegal, Bassirou Diomaye Faye, participó en la 19ª edición del Foro Africano de Sistemas Alimentarios, donde reafirmó el compromiso de su país y del continente de invertir en modelos de producción inclusivos y sostenibles.
"Estamos invirtiendo en modelos de producción como las cooperativas agrícolas comunitarias, para reducir nuestra dependencia de las importaciones de alimentos básicos", declaró el jefe de Estado.
El presidente Faye recordó las reformas ya en marcha, incluyendo la ley silvopastoril, así como los programas de apoyo agrícola y la construcción de infraestructura de almacenamiento. Según él, estas medidas buscan fortalecer la resiliencia de los sistemas alimentarios y construir una seguridad alimentaria sostenible.
«Para alimentarse, África deberá contar primero con ella misma, adoptando una dinámica de soluciones endógenas», insistió.
El jefe de Estado también instó a un cambio en la percepción de la agricultura, considerada durante mucho tiempo un sector de supervivencia reservado para adultos sin perspectivas. Abogó por un campo más atractivo, un mejor acceso a los servicios sociales básicos en las zonas rurales y el fortalecimiento del comercio intraafricano a través de la Zona de Libre Comercio Continental Africana (ZLCA).
Subrayó la necesidad de un sector privado africano fuerte y competitivo, capaz no sólo de apoyar la producción sino también de explotar los excedentes en los mercados internacionales.
Convencido de que la juventud africana está preparada para afrontar este reto, el presidente Faye hizo un llamamiento a los líderes: «Estoy convencido de que nuestra juventud está preparada. Nos corresponde a nosotros, los líderes, proporcionar los medios para actuar».
Para concluir, llamó a “romper el mito de la agricultura de supervivencia” y construir un sector agrícola moderno, motor de desarrollo, empleo y soberanía alimentaria para el continente.
French version
Le Président Bassirou Diomaye Faye en le 19ème Forum des Systèmes Alimentaires Africains
Il a déclaré que « pour se nourrir, l’Afrique devra d’abord dépendre d’elle-même »
Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a participé à la 19ème édition du Forum des systèmes alimentaires africains, où il a réaffirmé l'engagement de son pays et du continent à investir dans des modèles de production inclusifs et durables.
"Nous investissons dans des modèles de production tels que les coopératives agricoles communautaires, pour réduire notre dépendance aux importations d'aliments de base", a déclaré le chef de l'Etat.
Le président Faye a rappelé les réformes déjà en cours, notamment la loi sylvopastorale, ainsi que les programmes de soutien à l'agriculture et la construction d'infrastructures de stockage. Selon lui, ces mesures visent à renforcer la résilience des systèmes alimentaires et à construire une sécurité alimentaire durable.
"Pour se nourrir, l'Afrique doit d'abord s'appuyer sur elle-même, en adoptant une dynamique de solutions endogènes", a-t-il insisté.
Le chef de l'Etat a également appelé à un changement dans la perception de l'agriculture, longtemps considérée comme un secteur de survie réservé aux adultes sans perspectives. Il a plaidé pour des campagnes plus attractives, un meilleur accès aux services sociaux de base dans les zones rurales et le renforcement du commerce intra-africain à travers la Zone de libre-échange continentale africaine (CAFTA).
Il a souligné la nécessité d'un secteur privé africain fort et compétitif, capable non seulement de soutenir la production mais aussi d'exploiter les excédents sur les marchés internationaux.
Convaincu que la jeunesse africaine est prête à relever ce défi, le Président Faye a lancé un appel aux dirigeants : "Je suis convaincu que notre jeunesse est prête. "C'est à nous, dirigeants, de nous donner les moyens d'agir."
Pour conclure, il a appelé à « briser le mythe de l’agriculture de survie » et à construire un secteur agricole moderne, moteur de développement, d’emploi et de souveraineté alimentaire pour le continent.