Cinco exministros senegaleses se enfrentan a un juicio por malversación de fondos Covid

La exministra senegalesa Ndèye Saly Diop compareció ante la Alta Corte de Justicia en Dakar, convirtiéndose en la primera de estos ministros

ELDIGITALDECANARIAS. NET/ Dakar

La exministra senegalesa Ndèye Saly Diop compareció ante la Alta Corte de Justicia en Dakar, convirtiéndose en la primera de cinco antiguos ministros investigados por su supuesta implicación en la malversación de fondos públicos destinados a la lucha contra la covid-19 durante durante el gobierno del expresidente Macky Sall.

Diop, quien dirigió el ministerio de la Mujer, Familia e Infancia entre 2017 y 2021, está acusada de haber desviado más de 52 millones de francos CFA (unos 79.000 euros), según un informe de la Corte Nacional de Cuentas.

Tras su declaración, fue puesta bajo control judicial y obligada a pagar una fianza de 57 millones de francos CFA (alrededor de 87.000 euros), aunque pudo regresar a su domicilio.

La comparecencia de Diop marca el inicio de un proceso judicial inédito en Senegal, en el que, por primera vez, la Alta Corte -habilitada constitucionalmente para juzgar a miembros del Gobierno por delitos cometidos en el ejercicio de sus funciones- comienza a instruir causas impulsadas por el nuevo ejecutivo del presidente senegalés, Bassirou Diomaye Faye.

La causa forma parte de la investigación sobre el denominado “escándalo de los fondos Covid”, desatado tras la publicación de una auditoría de la Corte Nacional de Cuentas, que reveló graves irregularidades en la gestión del fondo de respuesta y solidaridad contra los efectos de la pandemia, dotado con más de 1.500 millones de euros.

Parte de esos recursos habrían sido mal gestionados o desviados por responsables públicos, según el informe.

Además de Diop, otros cuatro exministros están siendo investigados, entre ellos Amadou Mansour Faye, extitular de Infraestructuras.

El caso ha generado gran atención mediática y reacciones encontradas entre la opinión pública senegalesa.

Mientras sectores afines al nuevo Gobierno celebran lo que consideran un avance en la rendición de cuentas, figuras de la anterior administración liderada por Sall (2012-2024) lo califican de “caza de brujas” con motivaciones políticas.

French version

L'ancienne ministre sénégalaise Ndèye Saly Diop a comparu devant la Haute Cour de Justice de Dakar, devenant ainsi le premier des cinq anciens ministres mis en examen pour leur implication présumée dans le détournement de fonds publics destinés à la lutte contre le covid-19 sous le gouvernement de l'ancien président Macky Sall.

Diop, qui a dirigé le ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfance entre 2017 et 2021, est accusé d'avoir détourné plus de 52 millions de francs CFA (environ 79 000 euros), selon un rapport de la Cour nationale des comptes.

Après sa déclaration, elle a été placée sous contrôle judiciaire et contrainte de payer une caution de 57 millions de francs CFA (environ 87 000 euros), même si elle a pu rentrer chez elle.

La comparution de Diop marque le début d'un processus judiciaire sans précédent au Sénégal, dans lequel, pour la première fois, la Haute Cour - constitutionnellement habilitée à juger les membres du gouvernement pour les crimes commis dans l'exercice de leurs fonctions - commence à enquêter sur des affaires promues par le nouvel exécutif du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye.

L'affaire s'inscrit dans le cadre de l'enquête sur le soi-disant « scandale des fonds Covid », déclenché après la publication d'un audit de la Cour nationale des comptes, qui a révélé de graves irrégularités dans la gestion du fonds de réponse et de solidarité contre les effets de la pandémie, doté de plus de 1,5 milliard d'euros.

Une partie de ces ressources aurait été mal gérée ou détournée par les agents publics, selon le rapport.

Outre Diop, quatre autres anciens ministres font l'objet d'une enquête, dont Amadou Mansour Faye, ancien directeur des Infrastructures.

L'affaire a suscité une grande attention médiatique et des réactions mitigées dans l'opinion publique sénégalaise.

Alors que les secteurs liés au nouveau gouvernement célèbrent ce qu’ils considèrent comme des progrès en matière de responsabilité, les chiffres de l’administration précédente dirigée par Sall (2012-2024) le décrivent comme une « chasse aux sorcières » aux motivations politiques.